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Chemins de mémoire

Autre fait important, c'est à la Chapelotte que le premier Zeppelin a été détruit par fait de guerre. Il s'agissait du Z VIII du Hauptmann André.

Quant au champ de bataille de la Chapelotte, il offre une excellente possibilité de découvrir un champ de bataille de montagne. Le front s'y est figé début mars 1915 pour près de 50 mois ! Vu le profil du terrain et la densité des ouvrages, toutes les offensives auraient été extrèmement coûteuses et auraient nécessité des moyens que les deux armées n'avaient pas. La proximité des lignes (15 à 20 mères en deux points), a conduit à y mener une guerre souterraine de près de 30 mois. Elle a nécessité la concentration de moyens techniques de plus en plus importants. Le grès des Vosges a été broyé par 55 explosions souterraines sur un front de 300 mètres, la dernière ayant eu lieu à près de 75 mètres de profondeur.

Dans les Vosges, seul théatre d'opération en montagne sur l'ensemble du front occidental, les soldats français, allemands, mais aussi américains (dès 1917) et polonais (en 1918) ont combattu dans des conditions matérielles et climatiques difficiles.

Chapelle Cartier-Bresson, au col de la Chapelotte

La croupe de la Chapelotte pendant la guerre, vue depuis les observatoires français

Le Zeppelin, à la place des Chardons

Le sommet du Coquin est un formidable observatoire aux mains des allemands, qui l'ont amenagé et fortifié

La vallée de la Plaine, dans les Vosges, s'étend de la ville de Raon l'Étape au sommet du Donon, frontière de 1871. Sur les sommets (Coquin, Pain de Sucre, Pierre Piquée) des fortifications réalisées par les Allemands sont toujours dans un remarquable état de conservation.

Pierre Percée, un des premier village derrière le front, sert de lieu de transit et de repos pour les troupes françaises.

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